Une annonce importante pour s’attaquer au défi de la main-d’œuvre
La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) réagit positivement à la mise en place des parcours personnalisés et du Programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation (PARAF), assortis d’un budget de 114,6 M$. Cette annonce du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, M. Jean Boulet, est un geste concret et important afin de préparer la relance de l’économie québécoise. Elle fait notamment suite au forum virtuel sur la requalification de la main-d’œuvre et sur l’emploi, auquel la FCCQ avait activement contribué.
« De nombreuses entreprises québécoises ont malheureusement été dans l’obligation de prendre des décisions déchirantes en raison du contexte économique et sanitaire que nous connaissons depuis le mois de mars. Ainsi, plus de 350 000 Québécois sont toujours à la recherche d’un emploi à l’heure actuelle, alors que certaines entreprises, moins touchées par la pandémie, sont encore à la recherche de travailleurs disponibles et compétents », a précisé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
Ce programme favorisera le retour en formation des chômeurs pandémique. Il faut saisir cette occasion pour s’adapter aux changements importants que subit et continuera de subir le marché du travail québécois, en raison de la COVID-19, mais également des innovations technologiques.
La nécessité d’une approche à long terme
« Nous aurions toutefois souhaité que cette initiative s’inscrive dans une démarche visant une transformation à long terme de notre système de formation continue, plutôt qu’une démarche à court terme limitée dans le temps. Lors du forum virtuel sur la requalification de la main-d’œuvre, la FCCQ avait d’ailleurs proposé la mise en place du Chantier des compétences, visant à mobiliser l’ensemble des acteurs du marché du travail dans une démarche pérenne vers une culture québécoise de la formation continue », a ajouté M. Milliard.
« Nous attendrons d’avoir plus de détails quant aux parcours personnalisés, mais nous croyons fermement qu’un exercice de bilan de compétences devrait être réalisé pour l’ensemble des prestataires de ce nouveau programme. Nous pourrions ainsi faciliter le maillage entre les compétences des travailleurs et les besoins des milieux de travail, tout en permettant de dresser un plan de formation à long terme pouvant se poursuivre après un retour en emploi rapide », a conclu Charles Milliard.