Fermeture des zones de pêche en raison des baleines noires : le gouvernement fédéral doit soutenir les pêcheurs gaspésiens, dit la FCCQ
Les pertes de revenus attendues en Gaspésie par la fermeture de zones de pêche en raison de l’observation de baleines noires, se chiffrent à 4 millions $, selon la Chambre de commerce de Rocher-Percé, la Chambre de commerce et de tourisme de Gaspé et la Chambre de commerce Baie-des-Chaleurs. La Fédération des chambres de commerces du Québec (FCCQ) croit que Pêches et Océans Canada doit accompagner les pêcheurs de homard touchés et appuie les chambres de commerce qui réclament une intervention du gouvernement fédéral.
« Pêches et Océans Canada, dans son mandat de conservation des espèces marines, doit tenir compte des impacts économiques de ses décisions pour les communautés et pêcheurs affectés. Le gouvernement doit mettre en place des mesures de soutien et adopter un mode de collaboration plus étroit afin de trouver une approche prévisible devant une situation qui risque de se reproduire », soutient Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.
Aux travailleurs de l’industrie du homard qui se retrouvent sans emploi, il faut ajouter les employés des usines de transformation des produits de la mer, qui voient leur saison de production écourtée de plusieurs semaines. De plus, la pêche au crabe des neiges est elle aussi touchée, alors que plusieurs bateaux ont été déplacés dans d’autres zones, concentrant le nombre de pêcheurs et faisant craindre la surpêche dans ces secteurs.
« Plusieurs régions feront face à une transition importante et parfois dramatique de leurs activités, en raison des changements climatiques. Des mesures doivent assurément être mises en place pour éviter de décimer la population de baleines noires, déjà une espèce menacée, mais il ne faut surtout pas, du même coup, oublier que ce sont les familles de près de 300 capitaines-propriétaires et aide-pêcheurs de homard qui se retrouvent sans gagne-pain », conclut Stéphane Forget.