La FCCQ appuie la sortie publique de la Chambre de commerce de Saguenay
La FCCQ appuie la récente sortie publique du président de la Chambre de commerce de Saguenay, M. Éric Dufour, qui estime que les exigences syndicales concernant le plancher d’emploi sont archaïques.
Il est clair pour la FCCQ que la notion de plancher d’emploi, qui fixe pour un nombre d’emploi prédéterminé peu importe les hauts et les bas des cycles économique, est un concept désormais dépassé qui va à l’encontre de l’évolution des besoins des entreprises et aurait pour conséquence de miner la rentabilité à long terme de toute entreprise. De plus, il ne permettrait pas aux entreprises petites et grandes de continuer à s’améliorer et diminuerait grandement leur capacité à s’ajuster face aux pressions des marchés financiers hautement volatils partout dans le monde.
« Le président de la Chambre de commerce de Saguenay a dit tout haut ce que plusieurs pensaient tout bas, a déclaré la présidente-directrice générale de la FCCQ, Mme Françoise Bertrand. Il faut dorénavant négocier le renouvellement des conventions collectives de travail en fonction des marchés et de la réalité d’aujourd’hui et il faut remettre en cause certaines exigences syndicales. »
Le Québec compte peu de grandes entreprises compétitives et innovantes et qui font le choix d’investir ici comme l’a fait Rio Tinto Alcan au cours des dernières années pour soutenir une région comme le Saguenay-Lac St-Jean et donner naissance à des dizaines de PME qui à leur tour créent de l’emploi et offrent leur expertise tant dans la région qu’à l’extérieur.
« De plus, à l’aube du déploiement du Plan Nord, nous sommes d’avis qu’il s’agit d’un mauvais message à envoyer à la communauté d’affaires, a ajouté Mme Bertrand. Nous sommes inquiets de voir le syndicat s’attaquer à l’image de Rio Tinto, maison mère de Rio Tinto Alcan à l’international. »
« Il est aussi important de se rappeler qu’en novembre dernier, lors de la parution de nos Indicateurs 2011, nous mettions en lumière qu’entre 2007 et 2010, les investissements étrangers en immobilisation au Québec ont connu une baisse de près de 45 %, de poursuivre madame Bertrand. Une attitude comme celle démontrée par le Syndicat de l’Usine Alma risque de porter ombrage au développement économique de tout le Québec. »