Accélérer le rythme

Grâce à la part importante de l’hydroélectricité dans son bilan énergétique, le Québec affiche une des meilleures performances en Amérique du Nord en matière d’émissions de gaz à effet de serre (GES).

Néanmoins, la question n’est plus « si » (oui), ni même « quand » (maintenant) réduire davantage nos émissions de GES : ne reste que la question du « comment ».

Quelles que soient les stratégies mises en place, notre bilan énergétique devra faire encore plus de place aux énergies renouvelables et moins aux énergies fossiles, davantage émettrices de GES, lorsque possible.

Le secteur des transports représente 41 % de nos émissions de GES et 62 % de notre consommation de produits pétroliers. Il doit constituer une priorité d’intervention.

Nos recommandations

Utiliser la transition énergétique comme vecteur de développement économique

Mieux utiliser les sommes disponibles en se concentrant sur les programmes qui réduisent le plus les
émissions de GES, qui maximisent l’efficacité énergétique et la mobilité durable, tout en maintenant la
compétitivité de nos entreprises.

Voir la transition énergétique comme un vecteur de développement et de transformation de l’économie
québécoise.
Investir dans la mobilité durable (transport de personnes et des marchandises) :
- Augmenter les investissements en transport collectif.
- Accélérer l’adoption de véhicules moins émetteurs.
Mieux utiliser les investissements du Fonds vert :
- Cibler les programmes qui réduisent les GES au meilleur coût.
Améliorer l’impact des programmes d’efficacité énergétique afin de maintenir la compétitivité des entreprises.

Clé 5

La transition énergétique, une opportunité autant qu’une nécessité

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